Le sapin de Noël est plus qu’un symbole : il est incontournable ! Surtout si l’on souhaite instaurer cette atmosphère chaleureuse, festive et conviviale que l’on apprécie tant. Et ce d’autant plus pour les enfants dont c’est la fête préférée, avec comme point d’orgue la traditionnelle découverte des cadeaux sous le sapin lors du réveillon.
En matière de sapin de Noël, il y a désormais deux écoles. Tandis que les moins traditionnels se reportent sur des exemplaires synthétiques, nombreux sont ceux qui comme nous ne remplaceraient pour rien au monde un beau et majestueux sapin de Noël naturel. Avec en prime de l’aspect esthétique et intemporel, la délicieuse odeur de résine qu’ils font flotter dans l’air que tant apprécient, si l’on choisit la variété idoine…
Bien choisir son sapin n’est pas une mince affaire, notamment si l’on compte parmi ses critères de choix son empreinte écologique, sur lesquelles quelques idées reçues méritent d’être éclaircies. Heureusement, on trouve sur le marché des sapins de noël cultivés biologiquement et en circuit direct, le tout à des tarifs plus que raisonnables, de quoi réconcilier ses envies, ses convictions et son portefeuille. On fait le point dans la suite de cet article.
Choisir un sapin belge cultivé en agroécologie pour réconcilier les fêtes avec les enjeux environnementaux
La plupart des sapins de Noël vendus en Belgique proviennent d’Europe centrale et de Russie, avec des distances de transport délétères pour l’environnement. Pourtant, il est très facile de se procurer un Sapin de Noël cultivé avec soin et des méthodes agroécologiques, qui n’aura fait que quelques kilomètres avant de se retrouver dans notre salon, prêt à être décoré. Precisons que l’agroécologie est une méthode permettant de respecter la terre et la vie des sols, un enjeu encore méconnu ayant une importance aussi significative que les conditions atmosphériques pour l’équilibre du vivant.
Choisir ce type de sapin produit localement évitera non seulement des émissions de gaz à effet de serre, mais aussi les autres rejets nocifs dus aux transports sur longues distances (microparticules, etc.). De surcroit, cela contribue également à soutenir et à maintenir une agroforesterie locale, et par là même le tissu économique et le savoir-faire made in Belgium.
Profitons aussi de l’occasion pour dissiper ici une idée reçue persistante : les sapins, lorsque cultivés en agroécologie, ne remplacent aucune autre culture potentielle. En effet, les sapins prospèrent dans des sols pauvres et souvent trop acides pour que d’autres essences d’arbres ou de plantes puissent s’y épanouir…
Et côté tarifs dans tout ça ?
Le fait de jeter son dévolu sur un sapin de noël cultivé dans les parages ne veut pas dire que l’on devra payer un prix exorbitant, bien au contraire. Par exemple, un sapin de Noël Norman provenant de la ferme de grange (à proximité de dinant) coûtera entre septante et cent septante-cinq euros. Ce prix varie bien sûr selon la taille de l’arbre choisi ainsi que le montage (avec ou sans pied, monté sur une croix de bois, en pot).
Avec ou sans odeur de résine : quelle variété choisir ?
Si l’odeur résineuse de certaines variétés de sapin n’est pas votre tasse de thé, vous pouvez opter pour un sapin de Nordmann, qui est l’une des variétés les plus populaires en Belgique. Ses aiguilles sont longues, souples et brillantes, et il conserve sa verdure pendant plusieurs semaines. Il est également très résistant au feu, ce qui est un avantage si vous comptez y accrocher des bougies ou des guirlandes lumineuses. Autres atouts phares de cette essence : le Nordmann pousse de manière uniforme et présente la touffeur et la densité typiques d’un sapin de Noël. De plus, ses aiguilles souples et très peu piquantes sont particulièrement adaptées à la présence d’enfants, qui pourront contribuer à sa décoration sans accrocs !
Si vous préférez un sapin plus discret, vous pouvez choisir un sapin d’Épicéa, qui est l’espèce la plus traditionnelle pour les fêtes de fin d’année. Ses aiguilles sont courtes, piquantes et légèrement bleutées, et il dégage une odeur plus subtile que le Nordmann. Il est aussi moins cher, mais il perd ses aiguilles plus rapidement, ce qui nécessite un arrosage régulier et un emplacement à l’abri du soleil et des courants d’air.
D’autres variétés existent, comme le sapin Fraseri, qui a des aiguilles plates et argentées, ou le sapin Nobilis, qui a des aiguilles vert foncé et duveteuses. Chacune a ses propres caractéristiques et son charme, à vous de choisir celle qui vous convient le mieux !
Prendre soin de votre sapin de Noël pour préserver son allure.
Même coupé, un sapin reste vivant pendant quelques semaines, il est donc crucial de le bichonner pour préserver son esthétisme. Premier conseil : si vous achetez votre sapin plusieurs jours avant de le décorer, conservez-le à l’extérieur, dans un endroit frais et ombragé et placez-le dans un seau d’eau tiède pour qu’il s’hydrate. Vous pouvez également couper un morceau de 2 à 3 cm à la base du tronc avec un outil propre, pour faciliter l’absorption de l’eau. Installez votre sapin dans un support stable et adapté à sa taille, avec un réservoir d’eau. Remplissez-le régulièrement, car un sapin peut boire jusqu’à 2 litres d’eau par jour ! Évitez de placer votre sapin près d’une source de chaleur (radiateur, cheminée, etc.), qui pourrait le dessécher et provoquer la chute des aiguilles.
